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Le Québec, terre d’accueil de la mobilité du futur

La mobilité du futur passe en grande partie par l’électrification des transports. S’il est une chose que le Québec sait faire, c’est de l’électricité et des véhicules électriques comme les camions Lion ou les motoneiges Taïga. On oublie trop facilement que le Canada est le deuxième pays producteur d’hydroélectricité au monde derrière la Chine. Or Hydro-Québec à elle seule produit plus de 45% de la capacité canadienne et les experts d’Hydro-Québec Internationale (production) sont présents dans plusieurs pays du monde.

Les grands joueurs mondiaux de l’aviation électrique sont très au fait de cet actif et de cette expertise. Ils s’organisent présentement pour saisir les opportunités qui se présentent pour eux, ici, en sol québécois. Aéro Montréal ainsi que Montréal International réalisent un travail remarquable pour les courtiser et les accueillir.



L’électricité verte du Québec

L’électrification des transports n’aurait aucun sens si l’électricité était produite par des centrales à charbon comme il en existe malheureusement encore trop. L’hydroélectricité produite par Hydro-Québec quant à elle est tout à fait respectueuse de l’environnement et parfaitement complétée par l’électricité éolienne ou solaire.

Certains dirons que présentement les sources d’énergies vertes représentent en fait le transfert d’une source de pollution à une autre. En effet, les barrages hydroélectriques nécessitent des bouleversements écologiques, les panneaux solaires, les éoliennes et les batteries demandent de grandes quantités de minerais produites par des sites miniers qui ont eu mauvaise presse dans le passé, et la majorité des composantes proviennent de l’autre bout de monde et transportée par des bateaux et véhicules fonctionnant, encore et toujours, au diesel. Malgré tout, les études comparatives démontrent hors de doute que ces nouveaux moyens de production d’énergie constituent un moindre mal.

Dans cette réalité, le Québec se situe également en chef de file mondial. Les mines 4.0 utilisant les nouvelles technologies, les nouvelles énergies et les meilleurs moyens de réduire l’empreinte écologiques des exploitations minières ont d’abord vu le jour, ici, au Québec. Le fait également que la majorité des besoins en ressources minières nécessaires dans toute la chaine d’approvisionnement sont disponibles et déjà exploitées dans nos sols réduit de façon importante les besoins en transport. Des compagnies comme Lion viendront également réduire la pollution générée dans la chaine d’approvisionnement avec des camions 100% électriques.


Pour que la chaine d’approvisionnement, dans son ensemble, soit considérée comme verte, il faut indéniablement que chaque maillon utilise des matériaux, énergies et méthodes d’exploitation selon les derniers standards du développement durable.


C’est ce qui rends la mobilité électrique si captivante dans notre province. Comme la quantité d’hydroélectricité produite est extrêmement importante, et que l’ensemble des parties prenantes ont identifié le développement durable comme prémisse de base pour l’ensemble de la chaine d’approvisionnement depuis plus de deux décennies, nous pouvons qualifier notre énergie de véritablement verte. Cet état de fait, nous place également en bonne position pour continuer à développer notre capacité de production sans trop d’opposition écologique.

L’ingénierie québécoise

La recherche au Québec est à la pointe de ce qui peut se faire à travers le monde. Nous avons ici des personnes inspirantes comme le Dr. Karim Zaghib, sommité dans le domaine des batteries, qui possède des connaissances et des brevets utilisés par l’industrie mondiale. L’IREQ, le centre de recherche d’Hydro-Québec, ou les grandes universités sont aussi des vecteurs d’innovation dans le domaine du génie électrique qui poussent les différents acteurs de l’industrie à se rapprocher de Montréal et de la grappe aérospatiale en ce qui concerne l’aviation durable.

Des entreprises privées investissent aussi dans la recherche et le développement de solution de stockage et de recharge nécessaire à construire le réseau de demain.

Nous avons tout en mains pour se maintenir parmi les principaux producteurs d’hydroélectricité au Monde, conserver notre pôle international d’attractivité en aéronautique et se placer comme leader mondial dans l’industrie du stockage d’énergie.


Reconnecter les régions

La configuration géographique du Québec est parfaite pour la démonstration de toute l’étendue des possibilités des transports aériens électriques. Le climat d’ici permet même d’opérer dans les pires conditions climatiques. Si ça marche ici nous pourrons partir du principe que cela marchera presque partout sur le globe… où il y a des personnes à transporter !

De nombreuses villes québécoises ne sont plus des destinations rentables pour des compagnies aériennes « standard » opérant des avions à réacteur ou à hélices. L’arrivée des aéronefs à motorisations hybrides (thermique et électrique) et électriques vont permettre de rallier ces destinations à des prix beaucoup plus accessibles.

Saviez-vous que le prix d’une course en taxi aérien s’apparenterait au prix d’un taxi conventionnel mais en réduisant drastiquement les temps de voyage ? Le service des taxis aériens a été pensé pour nous tous, ce n’est plus un moyen de transport élitiste comme le fut l’hélicoptère. Regardez l’illustration et réimaginez vos déplacements privés et professionnels !



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