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Taxi aérien, les impacts sur l'organisation de la vie au quotidien

Le quotidien d’un peu tout le monde se ressemble. Chacun travaille pour une rémunération qui lui permet de se loger, se nourrir, se vêtir, se déplacer, se divertir, économiser pour la retraite et dans la mesure du possible, se garder un peu de temps pour soi !


En cours de route, les individus se rassemblent et forment des couples, qui dans la majorité des cas, deviendront des cellules familiales. C’est la période où les questions sur l’existence se complexifies. Par exemple, où s’établir pour être à proximité du ou des lieux de travail, de la garderie, de l’école… tout en gardant une petite chance de s’épanouir.


Vous êtes-vous déjà demandé si vous organisiez votre vie ou si la vie qui vous organisait ?


Chacun voudrait bien identifier ce qui pourrait bien faciliter la vie au quotidien, hormis gagner à la loterie. Voici un petit comparatif de situation journalière influencée uniquement par un changement de mode de transport. Les taxis aériens (eVTOLS) bien sûr !


Imaginons un instant un couple avec un enfant vivant sur la rive-sud ou la rive-nord de Montréal. L’un des parents travaille à proximité de la résidence (environ 20 minutes en voiture à l’heure du trafic… soir et matin) et l’autre dans une tour à bureaux au centre-ville de Montréal (75 à 90 minutes en voiture à l’heure du trafic… soir et matin).


Leur quotidien serait fait de quoi ?

  • Un réveil très matinal (6h00 / 6h15), pour déjeuner, se préparer et surtout faire en sorte que l’on oublie rien pour l’enfant qui doit se rendre au Centre de la petite enfance ou à l’école.

  • Le parent devant faire la moindre distance pour le travail dépose l’enfant et ensuite se rend à son lieu de travail, avec une première voiture.

  • Celui qui travaille au centre-ville part de la maison pour une expédition minimale de 11 heures ( en incluant 8 heures de travail, sans compter les heures supplémentaires), avec la deuxième voiture, il est 7h20.

  • Si tout ce passe bien dans la journée pour l’enfant, le parent le plus près le récupère et le ramène à la maison, et s’occupe des préparatifs du souper tout en essayant de passer un peu de temps de qualité.

  • Celui qui travaille au centre-ville rentre à la maison… il est 18h30 passé !

  • Un souper vite fait si possible, car les préparatifs du coucher s’amorcent bientôt.

  • 20h00. La rapidité du quotidien s’en est allée et le calme s’est installé, les parents profitent maintenant de 1 à 3 heures de quiétude.

  • Vivement l’arrivée de la fin semaine pour ne pas bouger de la maison et passer du bon temps en famille. De toute façon l’un des deux parents est écœuré de la voiture puisqu’il a passé 15 heures de sa semaine à son bord.



Imaginons maintenant ce même couple vivant sur la rive-sud ou la rive-nord de Montréal, mais dans un quartier TOD (Voir l'article: Trafic et développement urbain : changement de paradigme important à prévoir) desservi par un vertiport qui donne accès aux taxis aériens et qui se situe à la même distance en voiture du centre-ville de Montréal :

  • Un réveil, qui se rapproche drôlement de la grasse matinée, (7h30 / 7h45) pour déjeuner, se préparer et surtout faire en sorte que l’on oublie rien pour l’enfant qui doit se rendre au Centre de la petite enfance ou à l’école.

  • Le parent devant faire la moindre distance pour le travail, se rend à son lieu de travail, avec la seule voiture familiale, il est 8h15.

  • 20h00., les parents profitent de 1 à 3 heures de temps bien à eux. pour accompagner l’enfant au Centre de la petite enfance ou à l’école, à pieds, c’est à côté à moins de 600 mètres. Il restera même un peu de temps pour un bon café. Il prend un taxi aérien à 8h45 et, à 8h51, il est au centre-ville de Montréal. Après sa journée de travail, il reprend le taxi aérien à 17h00 au centre-ville et à 17hh06 il est de retour dans son quartier prêt à récupérer l’enfant et faire le trajet de retour vers la maison, de nouveau en marchant.

  • Les deux parents et l’enfant arrivent presqu’en même temps à la maison. Ensemble ils préparent le souper en prenant bien soin de passer des bons moments en famille. La rapidité du quotidien s’en est allée et le calme s’est installé, il n’est pas encore 17h30.

  • Un souper en famille, encore 90 bonnes minutes de temps de qualité avant le coucher.

  • 20h00, les parents profitent de 1 à 3 heures de temps bien à eux.

  • Vivement l’arrivée de la fin semaine : mixte de bons temps à la maison et sorties en famille, puisque le budget le permet. Malgré les coûts de 600$ par mois pour le transport en taxi aérien, le fait d’avoir une seule voiture permet des économies de plus de 400$ par mois sur la location ou le paiement d’une 2e voiture, les assurances, l’essence et le stationnement. En plus, 14 heures de vie familiale sont apparues uniquement dans la semaine qui vient de passer !

Cette nouvelle réalité peut se concrétiser grâce à l’arrivée des taxis aériens (eVTOLs) qui permettront aussi, d’une autre manière, d’améliorer grandement le quotidien des régions dites éloignées. Nous traiterons ce dernier point dans un prochain article.


La vie se déroule à une vitesse étourdissante et on oublie que prendre le temps de mesurer l’impact de nos habitudes sur notre quotidien peut nous faire gagner beaucoup en temps de qualité et en argent.


Que ce soit en régions ou dans les métropoles, la réflexion s’impose, non ?

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